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Chaleureux et économique, le poêle à bois est un mode de chauffage qui plaît de plus en plus ! Mais pour profiter au mieux d’une belle flamme ou de sa chaleur pendant plusieurs heures, prenez le temps de choisir les combustibles. Tous ne brûlent pas aussi bien ou aussi longtemps ! Ainsi, les essences de bois dur, intermédiaire, tendre ou résineux présentent des propriétés différentes. Le format joue aussi un rôle ! Les bûches, briquettes, plaquettes et granulés offrent des performances qui varient d’un combustible à l’autre. Alors, de quel bois allez-vous vous chauffer ? Ootravaux vous livre ses conseils pour réussir vos prochaines flambées ! 

 

L'essentiel
  • Le bois de chauffage existe sous plusieurs formes : les bûches traditionnelles, les bûchettes compressées, ou encore les plaquettes ou les granulés (ou pellets).
  • Chacun a ses points forts, mais tenez aussi compte du modèle de poêle à bois pour choisir le bon combustible.
  • En fonction des essences du bois (bois durs, intermédiaires, tendres ou résineux), la quantité de chaleur produite et la durée de combustion varient.
  • Un bois dur et dense, comme le chêne ou le hêtre, offre le meilleur rendement à condition qu’il soit bien sec.

Quels critères prendre en compte pour choisir le bon bois de chauffage ? 

Le format des combustibles

Le bois de chauffage est le plus souvent utilisé sous forme de bûches : 9 Français sur 10 choisissent plutôt les bûches et bûchettes compressées, selon l’Ademe (Agence pour la transition écologique). Mais vous pouvez aussi opter pour les granulés (ou pellets) ou les plaquettes si vous utilisez un poêle à bois mixte. N’oubliez pas que, si vous avez installé un poêle à plaquettes ou un poêle à granulés, votre choix se limite à ces formats uniquement. 

L’essence du bois

  • Un bois dense et dur produit plus d’énergie, et il brûle pendant plus longtemps. C’est pour cela que le chêne, le hêtre, le frêne ou encore le charme ont les faveurs des utilisateurs de poêle à bois !
  • Des bois intermédiaires, comme le merisier ou le châtaignier, offrent aussi de belles flambées.
  • Et pour démarrer facilement votre poêle ou votre chaudière, vous pouvez toujours garder des bois tendres (comme le saule ou le peuplier) ou résineux (pin, épicéa, sapin…) en appoint.

Le taux d’humidité

Le taux d’humidité du bois ne doit pas dépasser 20 %.

  • D’abord pour une question de performance : même en choisissant une essence dense (chêne, châtaignier…), la combustion d’un bois humide libère deux fois moins d’énergie qu’un bois sec.
  • Gardez aussi en tête qu’un bois humide encrasse les conduits de votre poêle et produit des substances polluantes.

Les normes et démarches de qualité

Utiliser du bois de récupération pour le poêle peut séduire, mais c’est à éviter ! Les morceaux de palettes, les déchets de mobilier ou de bois de construction sont souvent traités chimiquement. Leur combustion dégage des vapeurs toxiques (vernis, pesticides, peintures…) même dans le logement.

Voici les normes qui vous aideront à identifier un bois destiné au chauffage de la maison :

  • NF Bois de chauffage, qui atteste la qualité du bois de chauffage et classe les bûches et granulés selon l’essence et le taux d’humidité ; 
  • France Bois Bûches, une norme issue d’une charte signée par les professionnels pour un bois de qualité et plus de transparence sur l’essence et le taux d’humidité ;
  • les certifications Din+, NF haute performance et EN+ pour la performance des pellets ;
  • le label PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières) et le label FSC (Forest Stewardship Council) pour identifier les bois issus de forêts gérées de manière durable.
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Les différents types de bois : propriétés, avantages et inconvénients

La quantité de chaleur produite et la durée pendant laquelle le bois se consume varient beaucoup selon l’essence. Les bois de chauffage sont classés en trois groupes (G1, G2 et G3) : voici à quelles essences ces groupes correspondent.

Les bois durs (G1)

  • Le groupe G1 est celui des bois durs : cela comprend les arbres feuillus comme le chêne, l’orme, l’érable, le hêtre, le charme et le frêne.
  • La densité du bois assure une combustion plus lente et plus complète. C’est ce qui permet d’obtenir des braises qui rougeoient longtemps dans le poêle !
  • Avec un bois de chauffage plus performant, vous obtenez un meilleur rendement du poêle et plus de chaleur pour les pièces de la maison.
  • Retenez aussi que les bois durs sont plus difficiles à allumer.

Les bois intermédiaires (G2)

  • Le groupe G2 comprend les arbres au bois intermédiaire, comme le châtaignier, le merisier ou encore l’acacia.
  • Ces essences présentent des performances moins intéressantes que celles des bois plus durs.
  • Mais elles peuvent être utilisées en appoint, pour aider à allumer le feu ou pour relancer la flamme.

Les bois tendres et résineux (G3)

  • Les bois tendres (peuplier, platane, bouleau…) et les bois résineux (sapin, mélèze, pin ou épicéa) forment le groupe G3.
  • Ils sèchent vite, et s’enflamment facilement. Ils peuvent être utilisés pour aider au démarrage du poêle, ou pour augmenter la température rapidement dans la maison.
  • Pensez à privilégier un bois bien sec, notamment pour les essences résineuses, pour éviter l’encrassage des conduits du poêle.
  • Sous forme de bûches, la combustion est rapide : ce n’est pas le meilleur choix si vous recherchez une combustion lente. Mais les bois résineux offrent un meilleur rendement et une meilleure performance énergétique sous forme de granulés.

Bûches, bûchettes, plaquettes ou granulés : comment faire son choix ?

Le choix de la forme de combustible dépend notamment du type de poêle à bois (ou de la chaudière) que vous utilisez. Vous pouvez aussi tenir compte d’autres critères, comme l’encombrement et le stockage.

Les bûches traditionnelles

  • Les bûches sont issues de la découpe des arbres, et le prix à l’achat peut être très avantageux.
  • Ce combustible est recommandé pour un poêle à bois traditionnel. Il convient aussi très bien pour d’autres appareils : une cheminée à foyer fermé, un insert ou un poêle de masse (poêle en fonte ou à accumulation).
  • Le bois doit être stocké dans un lieu bien protégé de l’humidité, et il demande de l’espace. Un stère de bûches représente 1 m³. Pensez-y si vous disposez d’une place limitée dans votre logement !
  • Prévoyez de recharger régulièrement votre poêle : les bûches ne sont pas le meilleur choix si vous recherchez avant tout l’autonomie de votre installation.
  • Les bûches ont un pouvoir calorifique de 3,8 kWh au kg en moyenne. Cet indice varie selon les essences de bois, pour un taux d’humidité qui ne dépasse pas 20 %.

Astuce

Le pouvoir calorifique (PCI) correspond à la quantité de chaleur produite lors de la combustion du bois. C’est un bon indice de performance pour choisir le bois de chauffage de votre poêle ou de votre chaudière !

Les bûchettes ou bûches compressées

  • Ce combustible est formé de bois reconstitué et compressé. Le bois présente un taux d’humidité très bas, ce qui lui permet une meilleure performance énergétique.
  • En fonction de la composition de la bûchette, la combustion est rapide et forte, ou lente pour profiter d’une chaleur douce plus longtemps.
  • Les bûches compressées nécessitent moins d’espace de stockage.
  • Elles présentent une performance énergétique entre 4,6 et 5,2 kWh au kg.

Les plaquettes de bois

  • Ce combustible est formé de morceaux de bois déchiquetés d’environ 3 cm.
  • Les plaquettes de bois sont à réserver à un système adapté : poêle ou chaudière à plaquettes, ou poêles mixtes.
  • Il faut également prévoir de la place dans la pièce pour le silo de stockage, mais celui-ci permet d’alimenter régulièrement votre appareil de chauffage et de gagner en autonomie.
  • Leur pouvoir calorifique oscille entre 2,3 et 3,9 kWh au kg.

Les granulés ou pellets de bois

  • Les granulés sont des bâtonnets très denses et compacts de 1 à 5 cm de long, formés de sciure, morceaux et copeaux de bois compressés.
  • Ils sont disponibles en sac ou en vrac : certains poêles disposent d’un espace de stockage dédié pour une alimentation automatique de l’appareil.
  • Ces combustibles sont à réserver aux poêles à granulés ou aux poêles mixtes.
  • Leur pouvoir calorifique varie entre 4,6 et 4,7 kWh au kg.
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