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Sommaire

Installer des cloisons : une étape souvent indispensable dans le cadre de la construction ou de la rénovation de votre maison. La cloison vient en effet délimiter un espace ou séparer une pièce en 2, protéger l'isolation ou encore masquer des câbles. Il en existe sous toutes les formes et pour tous les budgets ! Ootravaux fait le point sur les différentes cloisons, leurs avantages, leurs inconvénients et, bien sûr, leurs tarifs.

Quels sont les points à prendre en compte pour bien choisir sa cloison ?

Plusieurs types de cloisons existent pour répondre à tous les besoins. Pour choisir les nouvelles cloisons de sa maison, voici les critères à prendre en considération :

  • le besoin en matière d'isolation thermique ;
  • le besoin en matière d'isolation acoustique ;
  • la présence ou non de câbles et de tuyaux derrière la cloison ;
  • le type de pièce (humide ou sèche) ;
  • la nature du sol sur lequel la cloison sera installée ;
  • les objectifs de la cloison (isoler, séparer une pièce, cacher l'isolation, décorer, etc.).

Parce que les cloisons assurent diverses fonctions au sein de l'habitat, il faut les choisir une à une, en fonction de leur futur rôle. Il existe 2 types de cloisons :

  • les cloisons séparatives, pour séparer les logements entre eux. Elles peuvent être à simple ou double parement ;
  • les cloisons distributives, pour séparer les espaces au sein de votre intérieur.
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La cloison en plâtre : pour une bonne isolation acoustique

Les panneaux de plâtre constituent un type de cloison très répandu dans le secteur du bâtiment. Ils offrent une très bonne isolation acoustique et servent surtout à séparer les espaces d’une habitation. Les plaques de plâtre s’utilisent dans les pièces sèches comme humides. Pour ces dernières, il faudra toutefois veiller à choisir des plaques hydrofugées. Autre avantage : les plaques de plâtre permettent d'intégrer les éventuels tuyaux et fils électriques. Elles se montrent aussi faciles à enduire puis à peindre.

Côté inconvénients, gardez en tête qu'une plaque de plâtre résiste au feu seulement une demi-heure en moyenne. Elle sera également moins solide qu'une cloison en bois ou en brique. Par ailleurs, la pose de ces cloisons nécessite l'installation d'une ossature.

Côté tarifs, il vous faudra compter de 2 à 10 € le m² (1) hors pose.

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La cloison en bois : le design avant tout

C'est avant tout pour son côté esthétique et chaleureux mais aussi pour sa qualité que vous opterez pour une cloison en bois. Elle présente l’avantage de participer pleinement à la décoration intérieure, tout en offrant une bonne isolation thermique. 

Cette matière noble convient pour une cloison distributive, pour une cloison de séparation ou une cloison amovible. Sa qualité et ses performances thermiques et phoniques dépendent toutefois de l'essence choisie, de la présence ou non d'un doublage et de l'épaisseur sélectionnée.

L'inconvénient majeur de ces cloisons ? Le coût de la fourniture. Il faut en effet compter à partir de 3,50 € le m² hors pose (2) en fonction de l'essence, du type de cloison et du design choisis.

Les cloisons en panneaux alvéolaires : pour l'isolation intérieure

Excellent isolant acoustique et thermique, la cloison en panneaux alvéolaires se compose de 2 plaques de plâtre, posées autour d'une lame en carton. Particulièrement légère, cette cloison s’utilise principalement dans les zones les plus difficiles à cloisonner, comme les combles. Construites sur ossature, ces cloisons se prêtent également aux sols peu résistants, aux étages et sur des planchers anciens.

Parmi les inconvénients, sachez que ces cloisons n’affichent qu’une faible isolation phonique, de l'ordre d'une trentaine de décibels en moyenne. De plus, bien que leur légèreté soit un atout dans les zones difficiles d'accès, elle réduit leur résistance au feu, qui est d'environ un quart d'heure.

Pour le tarif, comptez de 10 à 30 € le m² (1) en moyenne pour la fourniture seule.

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La cloison en béton cellulaire : une très bonne solidité

Si vous recherchez avant tout la solidité, optez pour le montage de ce type de cloison. Léger et résistant, il s’adapte parfaitement aux sols fragiles. Il se compose de blocs de béton encastrés les uns dans les autres et peut s’utiliser dans toutes les pièces car il résiste parfaitement à l'eau. Par ailleurs, les cloisons en béton offrent une bonne isolation et une excellente résistance au feu, de 3 heures en moyenne.

Toutefois, la pose de carreaux en béton nécessite un véritable savoir-faire et l'intervention d'un professionnel qualifié et équipé. Il s'agit également d'un type de cloison particulièrement coûteux, avec une moyenne de 15 à 50 € le m² hors pose (1). 

Les cloisons en verre : pour laisser passer la lumière

cloison en verre idéale pour une salle de bain

Pour cloisonner un espace tout en préservant la lumière naturelle, rien de tel qu'une cloison en verre ! 

Fabriqué à base de carreaux de verre encastrés entre eux, ce type de cloison laisse la lumière circuler entre les pièces tout en les isolant phoniquement. Il se démarque par son côté design : il existe en de multiples déclinaisons et couleurs différentes. La cloison en verre est notamment appréciée pour les salles de bains puisqu'elle préserve la lumière et résiste à l'eau.

Saine et durable, cette cloison présente toutefois un inconvénient : un tarif assez élevé. Il faut prévoir 2 à 10 € (1) par brique, hors pose, en fonction de l’épaisseur, du design et de la couleur.

Les cloisons en briques : robustes et isolantes

Peu répandue et surtout choisie pour son aspect design, la cloison en briques est dans la plupart des cas recouverte d'un enduit puis d'une peinture. Ses deux principaux avantages : sa robustesse et ses propriétés isolantes.

Néanmoins, ce type de cloison nécessite l'intervention d'un maçon et implique des finitions en plâtre particulièrement longues à sécher. Elles sont aussi lourdes et coûteuses. Comptez de 70 à 120 € le m² (3), main-d'œuvre comprise. Pour ces raisons, elles sont rarement choisies pour  cloisonner l’intérieur d’un bâtiment.

Tableau récapitulatif des matériaux pour une cloison

Qui du plâtre ou du béton résiste le mieux au feu ? Les briques coûtent-elles plus cher qu’un panneau alvéolaire ? Quelles cloisons imposent le travail d’un maçon ? Ce tableau synthétise toutes les informations importantes !

Matériau

Avantages

Inconvénients

Fourchette tarifaire

Plâtre

  • Bonne isolation acoustique
  • Utilisation dans les pièces sèches et humides (plaques hydrofugées)
  • Protection pour les tuyaux et fils électriques
  • Faible résistance au feu (30 minutes)
  • Peu solide
  • Ossature en bois ou métallique indispensable

Entre 2 et 10 €/m² (hors pose)

Bois

  • Esthétique chaleureuse
  • Plusieurs essences disponibles
  • Bonne isolation 
  • Polyvalence (cloison distributive, amovible ou de séparation, simple ou double parement)
  • Coûteux

À partir de 3,50 €/m² (hors pose)

Panneau alvéolaire

  • Excellent isolant thermique
  • Légèreté
  • Adapté aux zones difficiles (combles, étages
  • Adapté aux sols fragiles
  • Faible isolation phonique
  • Ossature en bois ou métallique indispensable
  • Faible résistance au feu (15 minutes)

Entre 10 et 30 €/m² (hors pose)

Béton cellulaire

  • Résistance excellente
  • Légèreté
  • Adapté aux sols fragiles
  • Bonne isolation 
  • Excellente résistance au feu (3 heures)
  • Intervention d’un maçon nécessaire
  • Coûteux

15 à 50 €/m² (hors pose)

Verre

  • Passage de la lumière naturelle
  • Bonne isolation phonique
  • Matériau design et déclinable
  • Résistant à l’eau
  • Coûteux

De 2 à 10 € par brique (hors pose)

Briques

  • Design discret
  • Matériau robuste et isolant
  • Intervention d’un maçon nécessaire
  • Coûteuses
  • Temps de séchage des finitions

De 70 à 120 €/m² (fourniture et main-d’œuvre)

FAQ : Les questions que vous vous posez

Quel est le meilleur type de cloison ?

En matière de performances d’isolation, la cloison alvéolaire remporte le match. Sa faible résistance au feu reste sa principale limite (au bout de 15 minutes seulement). Sur ce critère, le béton cellulaire est imbattable (3 heures). Ces 2 matériaux se rejoignent sur un point : ils s’adaptent très bien aux sols fragiles. Vous recherchez une cloison ultra polyvalente, simple à mettre en œuvre et qui dissimule vos câbles et tuyaux ? La plaque de plâtre est la solution idéale. Enfin, si l’esthétique prime pour faire votre choix, il vous faudra départager l’aspect chaleureux du bois et la lumière apportée par le verre. 

Quelles sont les cloisons les moins chères ? 

Sans débat, la plaque de plâtre reste la solution la moins coûteuse : entre 2 et 10 €/m² (hors pose et sans compter l’ossature) (1). Juste derrière se trouvent le bois (à partir de 3,50 €/m²) (2) et le panneau alvéolaire (entre 10 et 30 €/m²) (1).

Quelle alternative aux plaques de plâtre ?

Pour obtenir la même qualité d’isolation que le plâtre, les solutions ne manquent pas. Bois et béton affichent des performances similaires mais imposent l’intervention d’un artisan maçon. Le bois, quant à lui, se montre polyvalent et sa mise en œuvre s’adapte à n’importe quel projet de rénovation.

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Avec les artisans Ootravaux

(1) Prix moyens issus de différents sites de fournisseurs de revêtements de sol professionnels.
(2) Prix issus du site https://www.travaux.com/platre/guide-des-prix/prix-cloisons-en-bois#:~:text=Le%20prix%20de%20pose%20d,%E2%82%AC%20et%20120%E2%82%AC%2Fm%C2%B2.
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