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Vous en avez assez de subir des nuisances sonores ? Il est temps d’envisager des travaux d’isolation phonique dans votre logement. Encore novice sur le sujet ? Ootravaux vous accompagne et répond aux questions essentielles pour préparer votre projet. Comment isoler un logement contre les bruits ? Quels sont les prix de ce type d’isolation, pour l’isolant et la pose ? Quels critères impactent votre budget ? Pouvez-vous bénéficier d’aides ? Suivez le guide Ootravaux !

Bien préparer votre budget travaux d'isolation phonique

Si vous prévoyez d’isoler votre maison ou appartement à cause d’un problème de bruit, votre budget va dépendre des éléments ci-dessous :

  • le matériau utilisé ;
  • la surface à isoler ;
  • le type de travaux : les travaux de faux plafond restent généralement peu coûteux, tandis que l’isolation acoustique du sol peut atteindre un prix élevé ;
  • le professionnel sollicité pour les travaux et le tarif qu’il applique.
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En quoi consiste l’isolation phonique d’un logement ?

L’isolation acoustique, plus souvent appelée phonique, a pour but de réduire les bruits gênants à l’intérieur de votre logement, aériens ou solidiens.

Les bruits aériens

Les bruits aériens se propagent dans l’air. Ils peuvent s’avérer sources de nuisances depuis l’extérieur (circulation automobile, voie ferrée, tondeuses…) comme de l’intérieur, par exemple la télévision dans une autre pièce ou chez un voisin. En isolation phonique, un bon isolant est un matériau suffisamment dense qui doit être placé entre 2 couches de murs ou cloisons. L’indice Rw, exprimé en décibels, permet d’évaluer les matériaux utilisés contre les bruits aériens. Il indique à quel point l’isolant affaiblit le bruit, sur le principe qu’un indice Rw élevé est plus efficace. Les matériaux ont aussi un coefficient d’absorption (αw) noté entre 0 et 1 (du moins performant au plus performant).

Les bruits solidiens

Les vibrations et les bruits d’impact, comme entendre quelqu’un marcher, prendre sa douche ou fermer des portes, se nomment « bruits solidiens ». Ces nuisances passent par la structure du logement. Quant aux bruits d’équipements, ils peuvent être plus ou moins aériens et/ou solidiens. Pour choisir un matériau isolant contre ces nuisances sonores, fiez-vous à l’indice Lw, qui indique sa performance en nombre de décibels limités.

Le diagnostic acoustique

La plupart du temps, surtout en cas de fortes nuisances prolongées, un diagnostic acoustique s’avère indispensable, pour s’assurer que les indices de performance des matériaux conviennent aux bruits à réduire.

Ce diagnostic comporte plusieurs étapes :

  • identification de la nature des bruits (aériens ou solidiens, extérieurs ou intérieurs) ;
  • détermination de l’origine des bruits et des parois à traiter ;
  • mesure de l’intensité du bruit ;
  • identification du type de paroi à traiter (cloison alvéolaire, carreaux de plâtre, mur en briques…).

Isolation phonique d’une maison : les éléments clés

À chaque bruit sa solution isolante

Selon la partie de votre logement (mur, plafond) que vous souhaitez isoler mais aussi le type de nuisance sonore, vous aurez recours à des matériaux, mais aussi à des techniques de pose différentes.

Comprendre les bruits aériens et choisir les isolants les plus adaptés

Quand les bruits aériens viennent de l’extérieur, les travaux d’isolation phonique concernent généralement le vitrage des fenêtres, les entrées d’air ou encore le remplacement de matériaux peu performants dans les cloisons murales.

Certains isolants acoustiques répondent également très bien au besoin d’isolation thermique, tandis que d’autres ne s’avèrent pas assez performants contre les températures très basses (ou très élevées). C’est le cas notamment de la ouate de cellulose, un isolant efficace contre le bruit, mais qui doit souvent être doublé pour assurer une bonne isolation thermique.

À noter qu’une bonne isolation par l’intérieur participe à réduire le bruit provenant de l’extérieur. Il s’agit précisément de « correction acoustique » : l’objectif reste d’empêcher la propagation d’un bruit dans une pièce. Voici une liste d’isolants contre les bruits aériens :

  • Les laines minérales : la laine de verre est le matériau le plus utilisé pour l’isolation par l’intérieur. Sa composition affaiblit la transmission d’un bruit d’une pièce à l’autre. Le prix au mètre carré dépend des performances et de l’épaisseur du produit : entre 2,26 € et 21,40 € (3). Idem avec la laine de roche, qui coûte entre 2,10 € et 51 € / m2 (3). Ces 2 laines minérales sont aussi extrêmement courantes pour l’isolation par l’extérieur.
  • La mousse acoustique : vendue en plaques, elle reste efficace quand elle est très dense. Il s’agit de l’isolant utilisé pour les studios de musique. Son prix est compris entre 4,30 € et 72 € / m2 (4).
  • Les panneaux, dalles de liège ou liège en rouleau (de bonne épaisseur), efficaces contre les bruits aériens, mais aussi le bruit d’impact et les vibrations. Vous en trouverez entre 5 € / m2 et 14 € / m2 (3).
  • La fibre de verre : elle permet à la base de rénover les murs, mais peut aussi offrir un meilleur confort acoustique. La fibre de verre légère (100 g / m2) coûte moins d’1 € / m2 mais les produits plus épais (plus de 300 g / m2) peuvent atteindre 6 € / m2 (5).

Isolation phonique de la toiture : le dossier complet

Comprendre les bruits solidiens et les matériaux efficaces

Les travaux d’isolation phonique contre ces nuisances nécessitent surtout d’intervenir sur le sol et le plafond. Voici les techniques qui peuvent être utilisées pour lutter contre les bruits solidiens et les prix de celles-ci :

  • Le plafond suspendu, appelé faux plafond, ou l’isolation du plancher : ceux-ci restent les solutions les plus courantes contre les bruits d’impact et autres bruits solidiens. Le doublage sur armatures métalliques coûte, pose comprise, entre 20 et 60 € / m2 environ (1).
  • Le sol flottant : il peut également nettement améliorer le confort acoustique. Pour une isolation acoustique du sol, vous pourrez utiliser de la ouate de cellulose (abordable), du liège (assez coûteux), de la fibre de bois (pas chère), des laines minérales, de la mousse de polyéthylène, ou encore des panneaux de polystyrène expansé (PSE).
  • Une meilleure isolation des murs : peut également participer, en complément, à réduire ces bruits. Les panneaux ou complexes de doublage pour murs, généralement sur plaque de plâtre, et pouvant être en polystyrène expansé ou laine isolante, coûtent environ, hors pose, entre 2,50 et 30 € / m2 (2). Les contre-cloisons acoustiques maçonnées s’avèrent très efficaces, mais bien plus chères.

Pose et fournitures comprises, l’isolation phonique revient en général (1) :

  • entre 20 et 90 € / m2 pour les murs ;
  • entre 40 et 110 € / m2 pour le plafond ;
  • entre 10 et 60 € / m2 pour le sol.
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Main-d’œuvre pour l’isolation : diagnostic acoustique et pose

Le diagnostic acoustique, opération d’une grande précision, permet d’identifier à la fois l’origine des bruits et la manière dont ils se propagent. Les travaux s’avèrent alors très ciblés et plus efficaces. Le prix d’un diagnostic acoustique reste très variable selon le prestataire, et bien sûr la surface à expertiser. Le prix moyen pour un logement oscille entre 200 et 550 € environ (1). Toutefois en immeuble, il faut généralement expertiser plusieurs logements. L’expertise doit être mandatée par l’assurance de la copropriété. Un propriétaire doit donc s’adresser au syndic, et un locataire à son propriétaire.

Quant à la pose, les professionnels proposent des tarifs allant de 10 à 110 € / m2 (1) selon le temps qu’ils mettront pour les travaux, la complexité du chantier, des matériaux utilisés, ou encore la région où vous habitez.

Bon A Savoir

Si votre logement présente des problèmes d’insonorisation, en fonction de votre situation, vous pouvez vous renseigner par exemple auprès de l’ADIL (Agence Départementale pour l'Information sur le Logement) ou de la CLCV (Association nationale de défense des consommateurs et usagers). L’Anah (Agence nationale de l’habitat) peut financer des travaux d’isolation acoustique concernant les fenêtres, les cloisons, les sols et plafonds. Les travaux d'insonorisation de logement à proximité d'un aéroport peuvent bénéficier d’une aide particulière. Toutefois, en dehors de ces zones, certains travaux restent indemnisés par les assureurs, dans le cas de vices de construction avérés.

Comment différencier le bruit gênant de la nuisance sonore ?

Le ministère des Solidarités et de la Santé classe les bruits de voisinage en 3 catégories :

  • les bruits de comportement (musique, animaux, jardinage, bricolage, appareils de type pompes à chaleur et climatiseurs, fêtes, etc.) ;
  • les bruits d’activité (cafés, commerces, ateliers, événements sportifs, etc.) ;
  • les bruits de chantiers.

Il existe d'importantes différences en termes d’intensité des bruits. Un bruit sera considéré comme gênant lorsqu’il atteint 75 dB (intensité des rues très fréquentées, voix qui crie). Un bruit est nocif à partir de 80 à 85 dB, et qualifiable de nuisance sonore (intensité des aboiements, d’une tondeuse ou d’un klaxon de voiture).

Toutefois, la fréquence et la durée d’exposition au bruit étant 2 facteurs importants, un bruit de 65 dB peut déjà s’avérer gênant, en entraînant notamment des troubles du sommeil ou de la concentration. Par exemple une rue piétonne, de nombreux lave-linge et lave-vaisselle émettent environ 60 dB. Un bruit est considéré comme dangereux pour l’oreille à partir de 120 dB, mais des lésions restent possibles à partir de 90 / 100 dB, avec des expositions prolongées (niveau de bruit d’un bar musical). 120 dB correspond plutôt au moteur d’une voiture ou moto puissante, ou au bruit d’une boîte de nuit.

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